Le rôle du système financier est d’allouer le capital en transférant l’épargne vers les besoins de financement. Cependant, les propriétés que les épargnants veulent donner à leurs actifs sont différentes de celles recherchées par les emprunteurs. Il est donc difficile pour les épargnants et les investisseurs (épargnants ayant des objectifs de long terme) de trouver des placements adaptés, ce qui rend l’allocation du capital plus inefficace qu’elle ne pourrait l’être si tous les agents avaient des horizons temporels et une tolérance au risque identiques.
Le secteur financier a trois fonctions principales :
- l’intermédiation, consiste à mettre en relation les fournisseurs de fonds et les demandeurs
- la tenue de marché, consiste à fournir un écart entre l’offre et la demande de titres sans en prendre possession
- l’apport de liquidités consiste à fournir des fonds ou des titres sur une base temporaire contre le nantissement d’une somme d’argent qui doit être remboursé à un moment donné
Quels sont les principaux intermédiaires ?
Ce sont les banques, les marchés financiers (bourses, marchés des prêts et de l’immobilier) et les sociétés de financement non bancaires (sociétés d’affacturage, sociétés de crédit-bail). Les banques ont besoin d’un minimum d’informations sur les emprunteurs pour pouvoir évaluer leur solvabilité, tandis que les entités qui proposent des crédits contre des biens corporels ou des biens immobiliers ont besoin d’un minimum d’informations sur la valeur de la propriété. Cette asymétrie crée un déficit d’information entre les épargnants et les emprunteurs, ce qui augmente les coûts pour les deux groupes
Quelles sont les principales activités des marchés financiers ?
La tenue de marché se divise en deux activités différentes : la tenue de bilan (qui contribue à lisser les fluctuations des prix) et la fourniture de liquidités (qui fournit des fonds). Marché la réalisation contribue à compléter le marché en rapprochant l’offre et la demande, tandis que la fourniture de liquidités permet aux agents d’avoir un accès rapide au financement lorsqu’ils en ont besoin
Quelles sont les principales fonctions des institutions financières non bancaires ?
Lequel de ces trois intermédiaires a retenu l’attention des régulateurs du monde entier à la suite de la crise financière de 2007-2008 ?
Non-banque les institutions financières non bancaires n’ont pas joué un rôle majeur dans la crise de 2007-2008 car elles n’étaient pas des pourvoyeurs de financement importants pour les agents économiques, toute l’attention étant concentrée sur les banques. De plus, de nombreuses institutions financières non bancaires ont été restructurées ou ont disparu depuis lors, tandis que d’autres ont vu leurs activités limitées..
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Qu’est-ce que la titrisation ?
La titrisation est un processus dans lequel les banques « recyclent » les actifs à risque (tels que les hypothèques, les prêts ou les dettes de cartes de crédit) en paquets qu’elles vendent aux investisseurs. Le processus peut se faire sur une base individuelle pour chaque actif, bien qu’il soit plus courant de créer des titres composés de plusieurs actifs. Ces titres sont des instruments financiers analogues, qui sont négociés sur les marchés secondaires. L’ensemble du processus de titrisation consiste à transférer le risque d’un investisseur (c’est-à-dire l’initiateur) à un autre (l’acheteur). Il permet également aux banques de prêter des fonds qui ne seraient pas disponibles autrement, car il transforme des actifs illiquides en titres liquides.
La titrisation a été utilisée depuis très longtemps, bien que la forme moderne n’ait commencé que dans les années 1970.
En général, la titrisation est un processus compliqué, qui implique de nombreux acteurs différents et différents stades de développement. Les banques doivent d’abord se décider à le faire, puis elles doivent identifier leurs actifs susceptibles d’être utilisés comme garantie pour de futurs titres. Elles doivent ensuite structurent les actifs en titres, ce qui implique généralement la création de tranches (ou tranches) de risque et de rendement variables. Les différentes tranches sont ensuite vendues aux investisseurs, qui effectuent des paiements sur la base des flux de trésorerie générés par les actifs sous-jacents (c’est-à-dire les prêts hypothécaires ou les cartes de crédit). Pour se protéger contre les défauts de paiement, les investisseurs peuvent vendre des contrats d’assurance appelés « credit default » des swaps, ou ils peuvent simplement acheter une assurance auprès d’AIG.
La titrisation permet aux banques de transformer des actifs illiquides en actifs liquides qu’elles peuvent vendre sur les marchés secondaires ; elle leur donne ainsi accès à des liquidités (p. 33) ainsi qu’à des fonds qui ne pourraient être levés autrement. De cette façon, la titrisation fournit un moyen pour les banques d’étendre leur processus d’octroi de crédit. Ces actifs sont dits « synthétiques », car ils n’existent pas réellement, mais sont plutôt dérivés d’autres actifs (tels que les hypothèques).
Le processus de titrisation présente trois avantages principaux : il permet aux institutions financières de créer des instruments qui répondent aux besoins de différents investisseurs, et il permet également aux banques d’offrir des produits de qualité aux consommateurs (p. 34). En raison du risque associé aux prêts hypothécaires à risque, par exemple, certaines banques n’accepteront plus les prêts hypothécaires à faible mise de fonds ; toutefois, grâce à la titrisation, elles peuvent créer des titres que les investisseurs sont prêts à acheter à un prix qui sera plus attrayant pour les emprunteurs à faible risque.
Les titrisations jouent également sur le marché international, où ils peuvent être utilisés pour financer des transactions transfrontalières. Enfin, la titrisation permet également aux banques de détenir moins de capital en contrepartie des actifs, car elle leur permet de transférer une partie de ce risque sur d’autres investisseurs.
Organisation du système financier
De nombreux types d’actifs sont négociés sur les marchés financiers, notamment des obligations, des actions, des devises, des options, des matières premières, des parts de fonds de placement, etc.
Ces actifs sont négociés sur trois marchés principaux : le marché boursier, le marché obligataire et la bourse.
Système financier : principaux acteurs
Le système financier est organisé sur la base d’institutions et d’intermédiaires. Il s’agit d’institutions financières telles que les banques, les compagnies d’assurance et les fonds de pension.
Les institutions financières organisent indirectement le système financier en accordant des prêts aux entreprises et aux ménages en fonction de leurs besoins.
Ce faisant, ils transfèrent le capital vers les besoins de financement.